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Jean Béliveau et Robert Rousseau près du Forum de Montréal, 9 mai 1966, VM94,Ed28-1La nouvelle saison de hockey commence enfin et les Montréalais attendent la coupe Stanley depuis maintenant 20 ans. En effet, la dernière date de 1993. Il fut toutefois un temps, dans les années 1960, où l’on croyait qu’elle nous appartenait. C’était l’époque des 6 équipes jusqu’en 1967 et celle des 12 par la suite. Souvenons-nous que la coupe fut remportée par les Canadiens en 1960, 1965, 1966, 1968 et 1969.

Le 5 mai 1966, l’équipe remportait son 14e trophée contre les Red Wings à Détroit lors du sixième match. Quatre jours plus tard, les Canadiens paradaient dans Montréal pour la plus grande joie des partisans.

Les Archives de Montréal vous proposent un album de 21 photos du défilé de la coupe Stanley de 1966 dans les rues de Montréal. Profitez de ces beaux souvenirs et rêvons à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157632536665533/

Les partisans des Canadiens,  9 mai 1966, VM94,Ed28-26

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2012 de ce blog.

En voici un extrait :

19.000 personnes étaient présentes au nouveau Barclays Center pour voir Jay-Z. Ce blog a été vu 66 000 fois en 2012. S’il était un concert au Barclays Center, il faudrait 3 spectacles pour que tous puissent y assister.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

La porte d'entrée du Jardin dBien qu’ouvert depuis 1957, ce n’est qu’en décembre 1964 que le Jardin des Merveilles «sous la neige» ouvre ses portes pour les fêtes de fin d’année et la saison hivernale.

Sous l’inspiration de l’artiste Roland Proulx, on installe 13 000 ampoules multicolores, on aménage une crèche avec des animaux vivants dans la ferme d’autrefois, on construit un château de glace autour de la piscine des otaries et les constructions existantes seront décorées dans l’esprit de Noël,

Les deux premiers jours, les 19 et 20 décembre, ce sont  près de 18 000 personnes qui visitent les lieux. La popularité est telle que la Ville de Montréal prolonge ses heures d’ouverture de 22h jusqu’à 23h sauf le 24 et le 31 décembre où le Jardin ferme à 22h.

Les Archives de la Ville de Montréal vous proposent un album de 90 photos couleurs du Jardin des Merveilles sous la neige entre 1964 et 1968 et qui peut être consulté à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157632287756220/

La ferme, décembre 1964, VM94-Ad34-043

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C’est en 1925 que le magasin Eaton présente son premier défilé dans les rues de Montréal, soit 20 ans après Toronto et Winnipeg. A partir des années 1950, la parade est même retransmise à la télévision. En 1969 a lieu le dernier défilé du magasin. Destination Centre-ville, le regroupement des gens d’affaires réinstaure le défilé à compter de 1995.

Durant les décennies 40, 50 et 60, plusieurs défilés ont lieu dans différents quartiers de Montréal.

Les Archives de Montréal vous proposent un album de 52 photos de défilés de 1964 et 1965 sur les rues Sherbrooke et Sainte-Catherine de même que sur le boulevard Dorchester (devenu René-Lévesque) à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157632217726440/

Bon défilé! Bonne parade!

Sources :

Destination Centre-ville
Histoire du Plateau Mont-Royal

Un document historique n’est pas nécessairement un document d’il y a 25, 50, 100 ou 200 ans. Il peut avoir été créé aujourd’hui ou hier comme en fait foi le document d’assermentation du 42e maire de Montréal, Michael Applebaum. Voici donc un document créé le 19 novembre 2012 et déjà déposé aux Archives de la Ville.  Dès sa création, ce document avait une valeur historique, était une archive et sera ainsi conservé de façon permanente.

Assermentation du maire de Montréal, 2012, MTL3,S3,SS4,D3

John James Edmund Guerin, D026-30-001Né le 4 juillet 1856 à Montréal, et d’origine irlandaise catholique,  John James Edmund Guerin étudie au Collège de Montréal et à l’Université McGill ou il devient médecin. Il a surtout oeuvré comme professeur de médecine clinique à l’Université de Montréal.

Guerin est élu député libéral de Montréal (numéro 6) à l’Assemblée législative lors d’une élection partielle en 1895. Il est réélu en 1897 et en 1900.

Assermentation du maire Guerin, 1910, VM6-1910-1Lors de l’élection du municipale du 1er février 1910, Guerin est élu maire de Montréal avec 29 212 votes contre 16 258 pour J. P. B. Casgrain. Il devient toutefois le premier maire « à fonction exclusivement honorifique »car la réforme de la charte, le maire et les échevins n’ont plus aucun pouvoir. Ce sont les commissaires du bureau de contrôle qui ont pour mandat de redresser la gestion de la ville après les scandales dévoilés par l’enquête Cannon. La fonction publique municipale devient alors une organisation plus bureaucratique, des fonctionnaires sont congédiés et des examens sont instaurés pour les remplacer. Un système d’appels d’offres est également mis en place pour réduire le favoritisme. Il termine son mandat à la mairie en 1912.

Plus d’une dizaine d’années après, il est  élu à la Chambre des Communes dans cette circonscription en 1925, puis réélu en 1926. Il est défait en 1930. John James Edmund Guerin meurt le 10 novembre 1932 à Montréal.

Charles Wilson, vers 1854, VM6-D026-7Depuis la première incorporation de Montréal en 1833, le maire est élu par les conseillers municipaux. Jacques Viger sera la premier. Il fera trois mandats (1833, 1834 et 1835) jusqu’au non renouvellement de la charte en 1836. Une seconde incorporation est octroyée en 1840.  Durant les décennies suivantes les élections ont lieu à chaque année au début décembre de 1842 à 1844 et au début mars à compter des années suivantes.

À cette époque, le droit de vote est restreint aux hommes propriétaires de biens fonciers qui ont payé leurs taxes et leurs cotisations.  Moyennant reçu, ils obtiennent un certificat de vote au bureau du greffier de la Ville.  Après l’élection du 3 mars 1851, le conseiller Charles Wilson est élu maire de la Ville par ses pairs. Il est le dernier à être nommé de cette façon puisque l’année suivante, lors de l’élection tenue du 16 février au 4 mars, il devient le premier maire élu directement par les électeurs.  Avec 18 candidats en liste, Wilson recueille 2 463 votes contre 4 pour ses plus proches rivaux, Jean-Baptiste Homier et . les 15 autres ne récolteront que 3, 2 ou une seule voix.

 

Charles Wilson, années 1870, BM1,P2251-1Charles Wilson est né à Coteau-du-Lac en 1808, il est un commerçant de quincaillerie prospère avant de devenir l’un des administrateurs de la Scottish Provincial insurance Company.  En 1847, il est élu conseiller municipal du quartier Centre.  Nommé une première fois à la mairie en 1851, il conserve son poste en 1852 et 1853.  Conseiller législatif en 1852, il termine sa carrière politique comme sénateur de 1867 jusqu’à son décès le 4 mai 1877 à Montréal.

Source : http://ville.montreal.qc.ca/archives/democratie

 

John Easton Mills, [19-]. BM1,S5,P1474 À la suite de la démission du maire Gérald Tremblay le 5 novembre 2012, nous avons effectué des recherches dans les archives de la Ville de Montréal pour voir si, dans l’histoire de notre ville, d’autres maires n’avaient pu compléter leur mandat.

Remontons tout d’abord en 1847 avec le maire John Easton Mills. Né au Massachussets en 1796, il devient maire en 1846 et doit affronter la grave épidémie de typhus. Mills fait construire des baraques dans Pointe-Saint-Charles pour loger les malades et réunit les ressources nécessaires pour leur venir en aide. En novembre, le maire contracte  la maladie au moment où il sert lui-même d’infirmier et meurt le 12 novembre 1847.

Pour en savoir plus sur celui que l’on a désigné à l’époque de «maire-martyr : http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/democratie/democratie_fr/expo/maires/easton-mills/index.shtm

L’autre maire de Montréal à mourir en fonction fut Francis Cassidy. Né à Saint-Jacques-L »Achigan en 1827, il est élu maire par acclamation en février 1873. Son règne sera de courte durée puisqu’il meurt en août de la même année.

Pour en savoir plus sur le maire Francis Cassidy : http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/democratie/democratie_fr/expo/maires/cassidy/index.shtm

Un saut dans le temps nous amène à Camillien Houde qui démissionne de façon impulsive de son poste de maire de Montréal le 28 août 1936 mais il décide de se représenter comme maire à l’élection du 15 décembre de la même année qu’il perd contre Adhémar Raynault.

Camillien Houde au camp de Petawawa/ dessin de Guido Nincheri, 1940, VM6,D026-34 Houde redevient maire de Montréal à l’élection de 1938. Avec le déclenchement de la Seconde guerre mondiale en septembre 1939, le maire, opposé à la conscription, se déclare contre l’enregistrement national. Il est arrêté par la police fédérale à sa sortie de l’hôtel de ville le 5 août 1940 et interné au camp de Petawawa en Ontario. Il est libéré le 17 août 1944 et est élu par acclamation le 11 décembre 1944.

Pour en savoir plus sur le maire Houde : http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/democratie/democratie_fr/expo/maires/houde/index.shtm

On remarque ainsi qu’un seul maire a démissionné avant la fin de son mandat : Camillien Houde. Le mandat 1938-1940 de ce dernier s’est terminé de façon abrupte quand il a été arrêté en  1940. Enfin, seuls deux maires sont décédés en fonction : John Easton Mills en 1847 et Francis Cassidy en 1873.

La voie maritime et les îles d'Expo 67, 1966, VM94-Ad110-001La construction de la Voie maritime du Saint-Laurent débute en septembre 1954 à la suite d’un accord entre le Canada et les États-Unis. Ce passage vers les Grands Lacs est inauguré le 26 juin 1959 par la reine Élisabeth et le président américain Dwight D. Eisenhower.

Après l’obtention de l’exposition universelle pour 1967 en novembre 1962, la Ville de Montréal se met à la recherche d’un site. Les îles Ronde et Sainte-Hélène ainsi que la jetée MacKay sont retenues. En mars 1963, la Ville, le gouvernement du Québec et la Compagnie canadienne de l’exposition universelle, organisme relevant du gouvernement fédéral, s’entendent sur le projet d’aménagement du site des Îles. Ce site est officiellement remis à la compagnie de l’Expo en juin 1964 par la Ville de Montréal. Débute alors la construction de 850 pavillons et bâtiments.

Les Archives de la Ville de Montréal vous présentent un album de 16 photos que l’on peut consulter à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631690985768/

Voie maritime et construction d'Expo 67, 1966, VM94-Ad110-002

Match inaugural des Expos de Montréal, 14 avril 1969, VM94-Ad76-0131

Le 14 avril 1969, dans l’est de Montréal, des gamins de 10 et 11 ans sagement assis dans leurs classes rêvent du match inaugural des Expos. Quelle magnifique journée pour être dans les gradins du stade du parc Jarry avec 29 184 autres spectateurs pour le premier match de baseball majeur à l’extérieur des États-Unis ! Vers 13 h 20, les cérémonies d’ouverture débutent avec la présentation des dignitaires. Le premier ministre du Québec, Jean-Jacques Bertrand, est sifflé alors que le maire Jean Drapeau est acclamé. Les joueurs des Expos – Boccabella, Stoneman, Laboy, Staub, Jones, Wills et autres – sont ovationnés durant près d’une minute.

Le «Play ball» retentit à 13 h 45. Les Cards de Saint-Louis se présentent au bâton. Lou Brock frappe un roulant à Gary Sutherland au deuxième but pour le premier retrait du match. Dans la deuxième moitié de la première manche, les Expos s’amènent au marbre. Avec deux hommes sur les buts, le joueur de champ gauche Mack Jones claque un circuit de trois points.  Il est tout de suite adopté par les amateurs qui ont pris place dans les estrades populaires («bleachers») et qui l’éliront bientôt maire de Jonesville. Après une remontée des Cards en quatrième manche, les Expos l’emportent finalement 8 à 7. Comment les élèves l’ont-ils su? Un des leurs possédait une radio à transistors munie d’un écouteur placé dans l’oreille droite et cachée par ses cheveux. Ah! Le progrès!

Les Expos de Montréal, 14 avril 1969, VM94-Ad76-0128