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Posts Tagged ‘rue Sherbrooke’

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C’est en 1925 que le magasin Eaton présente son premier défilé dans les rues de Montréal, soit 20 ans après Toronto et Winnipeg. A partir des années 1950, la parade est même retransmise à la télévision. En 1969 a lieu le dernier défilé du magasin. Destination Centre-ville, le regroupement des gens d’affaires réinstaure le défilé à compter de 1995.

Durant les décennies 40, 50 et 60, plusieurs défilés ont lieu dans différents quartiers de Montréal.

Les Archives de Montréal vous proposent un album de 52 photos de défilés de 1964 et 1965 sur les rues Sherbrooke et Sainte-Catherine de même que sur le boulevard Dorchester (devenu René-Lévesque) à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157632217726440/

Bon défilé! Bonne parade!

Sources :

Destination Centre-ville
Histoire du Plateau Mont-Royal

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Rue Sainte-Catherine, 25 août 1969, VM94-Ad141-003L’été 1969 tire à sa fin. Nous avons eu droit au festival de Woodstock, aux nombreux spectacles de Terre des Hommes et au succès «Je t’aime moi non plus», de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, dénoncé par le Vatican. On a même marché sur la Lune pendant que la guerre du Vietnam battait son plein.

Que faire à Montréal en ce lundi 25 août? Aller au cinéma pour voir «2001, Odyssée de l’espace», «Midnight Cowboy» ou «Yellow Submarine» des Beatles. À moins d’être tenté par «Valérie» de Denis Héroux, premier film érotique québécois, au cinéma Le Parisien.  Rester à la maison pour regarder la télé? Le canal 2 nous propose le 4e et dernier épisode de «Bilan» dans la série «Le monde de Marcel Dubé, suivi de «Ma sorcière bien-aimée», d’«À la seconde» et du «Sel de la Semaine» dont l’invitée est l’écrivaine Han Suyin. Les adeptes de Télé-Métropole, quant à eux, pourront voir «Claude Blanchard» et «Sauve qui peut».

Non, on a mieux car il fait beau et chaud. En après-midi, parcourons les galeries d’Art et les antiquaires de la rue Sherbrooke et profitons de la rue Sainte-Catherine en soirée. Rien n’est plus beau que cette artère illuminée!

Les Archives de Montréal vous proposent un album de 14 photos de cette journée d’été que vous pouvez consulter à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631324439150/

Rue Sainte-Catherine 25 août 1969. VM94-Ad141-001

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Centre d'achats Maisonneuve, 1968

En 1968, la frontière Est de la Ville de Montréal est la rue George V. Pour les anglophones de Montréal, ce secteur est le East End. Durant les années 60, la rue Sherbrooke devient synonyme de centres d’achats avec l’apparition des centres Maisonneuve et Domaine ainsi que la Place Versailles. La popularité de ces trois centres commerciaux ont alors un effet négatif sur les commerces des rues Ontario et Saint-Catherine Est.  Notons aussi que les enseignes de cette époque étaient bilingues, le français en direction Est et l’anglais en direction Ouest.

Quels commerces y retrouvaient-on? Pensons au Handy Andy, au Woolworth, Au coin des petits, au Greenberg, au cinéma et au «bowling» pour le centre d’achats Maisonneuve. Songeons au fameux Miracle Mart, au Steinberg et au Pascal de la Place Versailles qui ouvre ses portes en 1963.

Quant aux restaurants, Le Réveillon, Le Toit Rouge et le  Sambo en sont les établissements les plus connus et les plus représentatifs du secteur.

Nous vous proposons donc un album de 16 photos des commerces mentionnés à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157630405034890/

Restaurant Sambo, 1968

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Vue du boulevard Dorechester (devenu René-Lévesque en 1987), 1964, VM94-Ad9-27.  On y voit l'édifice de la Sun Life, la Place Ville-Marie ainsi que l'hôtel Reine-ÉlisabethAu début des années 1960, on assiste à la modernisation de Montréal. Le maire Jean Drapeau, à son retour au pouvoir à l’automne 1960, commande aux photographes de la Ville de documenter ces changements. Ces derniers peuvent même survoler la ville à bord de petits avions. C’est ainsi que l’on a accès à des vues d’ensemble ou à la construction de nouveaux ensembles et bâtiments, tels que la Place des Arts, un projet auquel tenait énormément le maire Drapeau.

Les archives de Montréal vous proposent cette semaine un album de 17 photos couleurs qui peut être consulter à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/

Secteur de la Place des Arts, 1964, VM94-Ad9-02

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Portail Roddick de l'Université McGill, 1937, VM94-Z163-3

Portail Roddick de l'Université McGill, 1937, VM94-Z163-3

Image tirée de Google Street View, 2011

Image tirée de Google Street View, 2011

Notre septième chronique Montréal passé et présent présente le portail Roddick à l’entrée du campus de l’Université McGill, rue Sherbrooke. L’image d’hier nous offre une vision bucolique de l’université avec une automobile ancienne côtoyant une calèche à l’avant-plan, les nombreux arbres protégeant les étudiants de la cohue de la rue Sherbrooke et le mont Royal que l’on distingue parfaitement à l’arrière-plan. Le même endroit, vu en 2011, nous rappelle brutalement que cette université est en plein cœur de la Ville de Montréal. Adieu, l’aspect champêtre, bienvenue dans la modernité! Non seulement les arbres semblent devenus rachitiques, mais les nouvelles constructions nous empêchent de remarquer que l’université est située au pied de la montagne. Voitures en grand nombre et pelle mécanique apparaissent beaucoup moins pittoresques que cheval et automobile ancienne!

Quelle est l’origine du portail que l’on voit à l’entrée de l’université? Combien de fois sommes-nous passés devant sans y prêter attention? Vers quel sujet d’histoire un élément d’architecture urbaine peut-il nous conduire? Pour le portail, il permet d’évoquer rien de moins que l’évolution de la pratique médicale à Montréal et en Amérique du Nord. Ce portail a, en effet, été payé par la veuve de Sir Thomas Georges Roddick qui fut attaché à l’Université McGill tout d’abord comme maître de conférence en hygiène (1873), démonstrateur d’anatomie (1874), professeur de chirurgie (1890) et, finalement, doyen (1901). À sa retraite, en 1907, il ne quitte pas tout à fait McGill, car il est nommé membre à vie du conseil d’administration. Parallèlement, il a aussi été membre ou dirigeant d’une multitude d’organismes ou d’hôpitaux et a même été député fédéral pendant un certain temps. Il a, de plus, reçu nombre de distinctions honorifiques, dont le titre de chevalier.

De toutes ses activités, celle qui lui a permis de connaître une aussi grande renommée est sans conteste son travail concernant l’antisepsie. Encore au XIXe siècle, une grande partie de patients subissant des chirurgies décèdent non pas du choc postopératoire, mais bien de complications liées aux infections. C’est pourquoi Roddick retourne à Édimbourg en 1877 (où il avait déjà étudié en 1872) auprès de Joseph Lister, le découvreur de l’antisepsie, pour se spécialiser en la matière. De retour à Montréal, il appliques rigoureusement ces méthodes dans son cabinet, de sorte qu’en à peine deux ans, le taux de décès postopératoire diminue radicalement, passant de 50 % à seulement 3,2 %. Ces résultats l’incitent à promouvoir l’antisepsie non seulement à Montréal, mais partout au Canada et en Amérique du Nord. C’est donc en partie grâce à lui si, de nos jours, nous pouvons espérer avoir une bonne chance de survie après une chirurgie. Ainsi, lorsque vous passerez désormais auprès de ce portail, ayez une pensée pour celui qui lui a donné son nom!

Une collaboration spéciale de Christine Benoît, stagiaire à la Section des archives

Sources :

Roddick, Sir Thomas Georges. Dictionnaire biographique du Canada. http://www.biographi.ca/009004-119.01-f.php?id_nbr=8347 (Consultée le 22 février 2012).

Le portail Roddick et la loge du portier (démolie). McGill virtuel. http://cac.mcgill.ca/campus/buildings/Roddick_Gates_Gatehouse_fr.html (Consultée le 22 février 2012).

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Montréal 65 (juillet 1965)Le magazine Montréal 65 présente les sujets suivants dans sa livraison de juillet :  le tourisme au Québec, l’immeuble d’habitations Port-Royal sur la rue Sherbrooke, la visite du shah d’Iran et de l’impératrice Farah, le pilotage de brousse et le pipeline de gaz naturel,  le président de la Bourse de Montréal George Hees, le lancement de deux navires à la Canadian Vickers, la fabrication de la bière et  la galerie d’art d’Expo 67. La section Actualités nous donne, quant à elle, de brèves informations sur Rudolph Nureyev, l’ancien vice-président des États-Unis Richard Nixon, l’écrivain Roger Lemelin et l’actrice Emmanuelle Riva. Ce numéro peut être lu en entier à l’adresse suivante : http://fr.calameo.com/books/000203274d19cf61b8342

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Cette vidéo est le premier extrait de la série « Montréal. La cité du progrès » réalisée par l’Associated Screen News pour la Commission industrielle du chômage durant la grande crise économique des années 1930.  Elle a été probablement diffusée en 1932 dans les cinémas montréalais. On y présente le pavage ou l’élargissement de rues telles que De Bullion, Melrose, Hôtel-de-ville, Côte Saint-Luc, Notre-Dame, Sherbrooke, Pie IX et du Parc. On y voit aussi le pavage d’une ruelle de Montréal. À l’origine, le film était muet. Dans les années 1970, une bande sonore comprenant des chansons de La Bolduc (Mary Travers) et de la musique d’époque a été ajoutée.

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