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Construction du Château Champlain, 1966, VM94-Ad63-004Comme le souligne l’historien Paul-André Linteau dans son livre «Histoire de Montréal depuis la Confédération» (Boréal, 1992), la mise en chantier de la Place Ville-Marie en 1959 «relance à Montréal la construction de gratte-ciel, interrompue depuis le début des années 1930 (p. 502)». Les années 1960 vont être un âge d’or  de la construction à Montréal. La ville est un vaste chantier avec le métro, la Place Victoria, le Château Champlain, le Place Bonaventure et surtout avec la construction des îles et des pavillons pour l’exposition universelle de 1967.

Les Archives de Montréal vous proposent donc un album de 70 photos couleurs de la construction de la Place Victoria, de la Place Bonaventure ou du Château Champlain qui vous pourrez consulter à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631581429982/

Comme l’a souligné un abonné de notre compte Flickr, c’est «une série absolument magnifique, riche en informations historiques de toutes sortes (la ville, les bâtiments particuliers, les méthodes de construction, la sécurité au travail, etc) . Merci pour la mise en ligne de ces superbes documents!»

Nous espérons que vous allez apprécier aussi!

Construction de la Place Victoria, 1965, VM94-Ud19-016

La Place Ville-Marie en construction, 1962, VM94-Ad90-002En 1958, Donald Gordon, président du CN, et le promoteur américain William Zeckendorf, présentent le plan d’ensemble pour le projet de Place Ville Marie.  La construction débute en 1959 et l’édifice est inauguré le 13 septembre 1962. L’architecte principal est Henry N. Cobb de la firme Ieoh Ming Pei  & Associates en collaboration avec Affleck, Dimakopoulos, Lebensold, Michaud et Sise.

50 ans après, la Place Ville-Marie est certes toujours le plus bel édifice de Montréal. L’architecture de la «Grande dame de Montréal» est intemporelle.

Pour souligner cet anniversaire, les archives de Montréal vous proposent un album de 58 photos couleurs des années 1962 à 1969 qui vous pouvez consulter à l’adresse suivante :  http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631526795853/

Le  centre-ville de Montréal, 1962, VM94-Ad123-010

Pierre Laporte et Jean Lesage au golf municipal, 1966, VM94-Ed38-006L’élection de Jean Lesage et de son équipe du tonnerre le 22 juin 1960 marque le début de la Révolution tranquille. D’importantes reformes se mettent en marche au Québec.  Le premier ministre Lesage déclenche une élection à l’automne 1962 avec pour thème la nationalisation de l’électricité, un projet défendu par le ministre René Lévesque. Le parti libéral remporte facilement cette élection. Quatre ans plus tard, c’est une autre histoire. Lors de de l’élection de juin 1966, l’Union nationale de Daniel Johnson remporte les élections avec 56 élus et 42% du vote populaire alors que le parti libéral récolte seulement 50 sièges malgré 47% du nombre de votes.

En septembre 1966, devenu chef de l’opposition à Québec et accompagné du député Pierre Laporte, Jean Lesage accepte l’invitation de Lucien Saulnier, président du Comité exécutif de la Ville de Montréal à une partie de golf sur le terrain municipal, parcours créée en 1923.

Les Archives de Montréal vous proposent un album de 12 photos de cet événement qui vous pouvez consulter à l’adresse suivante :  http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631437075982/

Le député Pierre Laporte, le président du comité exécutif de la Ville, Lucien Saulnier, le conseiller Maurice Landes et le chef de l'opposition à l'Assemblée législative du Québec, Jean Lesage au golf municipal, septembre 1966, VM94-Ed38-008

 

Rue Sainte-Catherine, 25 août 1969, VM94-Ad141-003L’été 1969 tire à sa fin. Nous avons eu droit au festival de Woodstock, aux nombreux spectacles de Terre des Hommes et au succès «Je t’aime moi non plus», de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, dénoncé par le Vatican. On a même marché sur la Lune pendant que la guerre du Vietnam battait son plein.

Que faire à Montréal en ce lundi 25 août? Aller au cinéma pour voir «2001, Odyssée de l’espace», «Midnight Cowboy» ou «Yellow Submarine» des Beatles. À moins d’être tenté par «Valérie» de Denis Héroux, premier film érotique québécois, au cinéma Le Parisien.  Rester à la maison pour regarder la télé? Le canal 2 nous propose le 4e et dernier épisode de «Bilan» dans la série «Le monde de Marcel Dubé, suivi de «Ma sorcière bien-aimée», d’«À la seconde» et du «Sel de la Semaine» dont l’invitée est l’écrivaine Han Suyin. Les adeptes de Télé-Métropole, quant à eux, pourront voir «Claude Blanchard» et «Sauve qui peut».

Non, on a mieux car il fait beau et chaud. En après-midi, parcourons les galeries d’Art et les antiquaires de la rue Sherbrooke et profitons de la rue Sainte-Catherine en soirée. Rien n’est plus beau que cette artère illuminée!

Les Archives de Montréal vous proposent un album de 14 photos de cette journée d’été que vous pouvez consulter à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631324439150/

Rue Sainte-Catherine 25 août 1969. VM94-Ad141-001

Soldat de la Compagnie Franche de la Marine à l'Île Sainte-Hélène, 1966, VM94-AD35-019Les compagnies Franches de la Marine s’installent en Nouvelle-France dans la première moitié du 18e siècle et de façon plus intensive au début de la guerre de la Conquête ou Guerre de Sept Ans en 1756. Après la défaite française, ces troupes sont abolie en 1761 par le ministre Choiseul.

Au début des années 1960, les compagnies font l’objet d’une reconstitution historique par le Royal 22e régiment ainsi que par  le musée du fort de l’île Sainte-Hélène et son fondateur David MacDonald Stewart. À partir de cette époque, le musée présente chaque été des manœuvres militaire d’une compagnie. On les voit par la suite à Expo 67, lors des fêtes du 350e anniversaire de Montréal, sur le champ-de-Mars de Montréal, au fort Chambly ou au Musée Stewart.

Pour souligner l’événement Le marché public dans l’ambiance du 18e siècle qui se tiendra au musée Pointe-à-Callière les 25 et 26 août, les Archives de Montréal vous proposent un album de 44 photos des manoeuvres militaires de la compagnie Franche de la Marine en 1966.

À voir à l’adresse suivante : http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631212260208/

Compagnie Franche de la Marine, 1966, VM94-AD35-006

Rue Sainte-Catherine, 1968. VM94-AD50-007

Le secteur des rues Sainte-Catherine et Peel fait partie d’un quartier marqué dès la fin du XIXe siècle par l’éclosion d’une activité commerciale foisonnante. On y voit ainsi apparaître un important nombre de grands magasins, qui offrent une kyrielle de nouveaux produits, le tout dans un environnement somptueux : les Ogilvy, Simpson’s ou Eaton’s font partie de ces nouveaux venus sur la rue Sainte-Catherine. Les immeubles de bureaux se multiplient parallèlement, alors que le centre des affaires se déplace progressivement vers ce secteur au XXe siècle.

Cette activité commerciale entraîne parallèlement la naissance de nombreux théâtres, cabarets, clubs, cinémas et restaurants. Certains établissements deviennent particulièrement courus, comme le Ciro’s, le Copacabana, le Cosy Grill ou le Washington Club.

Cette expansion spectaculaire pousse un nombre toujours croissant de personnes à fréquenter ce secteur, que ce soit pour y travailler ou simplement pour y magasiner. Les années 1960 encouragent ce mouvement avec, entre autres, l’avènement du métro et des premières galeries souterraines.

Les Archives de Montréal vous proposent aujourd’hui un album de 8 photos du secteur Sainte-Catherine et Peel, capté le 10 mai 1968, alors que la vocation commerciale de ce secteur connait un apogée sans précédent :

http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631180475138/

Vue de la rue Peel vers le nord, 1968. VM94-AD50-001

VM94-Ad68-004La communauté chinoise s’installe à Montréal dans le dernier quart du 19e siècle. Ce groupe atteint le millier d’habitants dans les premières décennies du siècle suivant. Comme le souligne Paul-André Linteau dans son livre Histoire de Montréal depuis la Confédération (Boréal, 1992), les Chinois, «surtout actifs dans la buanderie…donnent naissance au quartier chinois, dans l’axe de la rue La Gauchetière (p. 163)».

Le quadrilatère historique où réside et travaille la communauté est compris entre les rues Vitré (devenu Viger) et Dorchester (devenu boulevard René-Lévesque), entre la rue Jeanne-Mance et le boulevard Saint-Laurent. Dans les décennies 1970 et 1980, ce secteur fut rétréci, entre autres par la construction du complexe Guy-Favreau.

Les Archives de Montréal vous proposent un album de 46 superbes photographies de la vie de tous les jours dans le quartier chinois montréalais de 1966. À voir absolument à l’adresse suivante :  http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157631100736638/

VM94-Ad68-018

Au cours des années 1964 et 1965, Montréal continue à se transformer en vue de l’exposition internationale de 1967. On prépare les îles et on s’apprête à construire le pont-tunnel Louis-Hippolyte La Fontaine, ce qui entraîne la destruction du vieux village de Longue-Pointe. Les photographes de la Ville de Montréal poursuivent leur mission de documenter le centre-ville mais ils s’éloignent aussi du coeur de Montréal avec des prises de vue de l’est et du nord de l’Île.

Les Archives de Montréal vous proposent aujourd’hui un album de 23 photos aériennes de Montréal et de ses environs prises  en 1964 et 1965, à l’adresse suivante :

http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157630989026840/

Excellent mois d’août!

Longue-Pointe, 1964, VM94AD69-004

La Roulotte, 1964, VM94Ud9-1La Roulotte arrive! Telle devait être l’expression de joie des enfants lorsque ce camion, transformé en caravane-théâtre colorée, s’amenait dans l’un des parcs de la métropole. À une époque où la télévision commence à peine, c’est l’occasion de s’évader dans un monde merveilleux à mi-chemin entre le réel et l’imaginaire. Été après été, dès 1953, les comédiens ambulants de cette Roulotte proposent aux enfants des adaptations de contes souvent classiques comme « Pierre et le loup », « Barbe Bleue » ou « Le Chat botté ».

Paul Buissonneau, 1964, VM94Ud9-28Derrière ce projet novateur, deux hommes à l’énergie débordante : Claude Robillard, directeur du Service des Parcs, et l’éclatant comédien et metteur en scène Paul Buissonneau. De leur collaboration est née la formule de spectacles inédite alliant des prestations d’enfants à des pièces, pantomimes et sketchs rigolos, montés avec une ingéniosité remarquable par la troupe d’acteurs dirigée par Buissonneau. Alors que les activités pour enfants, autres que les sports, sont pratiquement inexistantes dans les années 1950 – à plus forte raison le théâtre – il n’est pas surprenant que la Roulotte ait eu un succès pratiquement instantané. Son unicité conjuguée à sa mobilité et à sa gratuité expliquent la popularité de l’entreprise, sans oublier, bien sûr, la qualité de ses comédiens. Et ils sont nombreux à y avoir entamé une carrière florissante. Ce fut le tremplin des Marcel Sabourin, Jean-Louis Millette, Clémence Desrochers, Yvon Deschamps, Marie Eykel, Julie Poulin, Robert Charlebois et bien d’autres encore.

La Roulotte, 1960, VM105Y3D434-3A

Malgré la retraite de Buissonneau en 1984, la Roulotte poursuit toujours ses activités au grand bonheur des petits et des grands. La réalisation des spectacles se fait désormais en partenariat avec la Ville de Montréal, L’École nationale du théâtre du Canada et le Conservatoire d’art dramatique de Montréal.

 

L’exposition virtuelle «La Roulotte : Un demi-siècle de magie»  produite par les Archives de Montréal en 2008 vous invite à découvrir la belle aventure de cette Roulotte. Laissez-vous porter devant et derrière les planches de ce théâtre peu banal et venez y rencontrer les artisans qui ont fait ses beaux jours.

Pont Jacques-Cartier, 1964, VM94-AD21-007La construction du pont Jacques-Cartier au cours des années 1920 reflète l’essor important du transport routier dans la région montréalaise. Comme le mentionne Jean-Claude Robert dans son « Atlas historique de Montréal », camions et autobus bouleversent  le transport des marchandises et des personnes, alors que le nombre de véhicules pour la ville de Montréal passe de 6 859 en 1917 à 74 600 en 1941. La circulation sur le pont Victoria devient rapidement périlleuse et les réclamations liées à un nouveau pont s’accumulent, notamment chez les cultivateurs avoisinants, soucieux d’accéder plus rapidement au marché montréalais.

C’est en réponse à ces demandes répétées que le président de la Commission du Havre de Montréal dévoile en 1924 la trajectoire d’un futur pont reliant Montréal à Longueuil. La cérémonie de la première pelletée de terre a lieu le 26 mai 1925 et la pierre angulaire est posée à la jonction des rues Notre-Dame et St-Antoine le 9 août 1926. Officiellement inauguré le 24 mai 1930 devant 4 000 personnes, le pont du Havre est rebaptisé pont Jacques-Cartier en 1934, afin de souligner le 400e anniversaire de la découverte du Canada. Le projet ayant coûté 23 millions $, un péage est mis en place dès l’inauguration.

Le pont Jacques-Cartier se transforme à la fin des années 1950 et au début des années 1960 : deux voies supplémentaires sont successivement ouvertes et le péage disparait. Mais c’est l’année 1962 qui marque l’avènement d’une toute nouvelle ère pour ce secteur, alors que Montréal est promulguée ville hôtesse de l’Exposition universelle de 1967. Le paysage environnant se transforme subséquemment de façon spectaculaire, alors que sont entrepris la construction de l’île Notre-Dame et l’élargissement de l’île Sainte-Hélène.

Les Archives de Montréal vous proposent aujourd’hui un album de 17 photos du pont Jacques-Cartier et de ses environs en 1964, à l’adresse suivante :

http://www.flickr.com/photos/archivesmontreal/sets/72157630854997336/

Pont Jacques-Cartier, île Sainte-Hélène et centre-ville de Montréal, 1964, VM94-AD21-006