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Archive for mars 2012

Le Devoir, édition spéciale, 1954, P43.S4,SS1,D002La Commission d’enquête présidée par le juge François Caron est créée le 31 mai 1950 à la suite du jugement du juge O.S. Tyndale accueillant la requête présentée, le 11 mai 1950, par Jean Drapeau et Pacifique Plante au nom de plusieurs requérants et désignant le juge François Caron pour mener une enquête sur les allégations de l’acte d’accusation, le tout en vertu de la Loi sur la fraude et la corruption dans les affaires municipales (Statuts révisés de Québec, 1941, chap. 214, art. 9). La publication d’une série d’articles dénonçant la tolérance de la police face au crime organisé par le quotidien Le Devoir, de novembre 1949 à février 1950, avait pavé la voie à la présentation d’une telle requête et à l’instauration d’une enquête. Cette dernière débute le 11 septembre 1950. Les séances sont ajournées le 20 novembre en raison d’appels présentés à la Cour du banc du roi. Le 29 janvier 1951, les travaux reprennent jusqu’à une nouvelle suspension le 5 mai 1951, résultat de l’émission d’un bref de prohibition. Les travaux reprennent le 3 mars 1952 et se terminent le 2 avril 1953. La Commission a tenu 335 séances et entendu 373 témoins. Le juge Caron rend son jugement le 8 octobre 1954.

Minutes of a conference, 13 janvier 1944Dans ce fonds d’archives que nous conservons aux Archives de Montréal, on retrouve un dossier qui porte sur la lutte menée par les autorités civiles et militaires contre la propagation des maladies vénériennes à Montréal notamment au sein du district militaire 4.  C’est ainsi que l’on retrouve un procès-verbal de la conférence sur le contrôle des maladies vénériennes datant de 1944. Dans ce rapport, on y présente une liste des maisons de débauche  (bawdy houses) de Montréal.

Liste des maison de débauches à Montréal en 1944, 13 janvier 1944,P43,S4,SS2,D2

Liste des maison de débauches à Montréal en 1944, 13 janvier 1944,P43,S4,SS2,D2

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Quel lien y a-t-il entre la reine Élisabeth, la princesses Kate et les Archives de Montréal? Aucun. Le magazine Dernière Heure propose dans son numéro du 30 mars 2012 un dossier intitulé «1920-1970 : La grande métamorphose de Montréal» dont les textes et les photographies proviennent de notre livre Vivre Montréal, 1920-1969 paru en novembre dernier dans la collection «Aux limites de la mémoire» des Publications du Québec.

Voici un l’extrait du magazine rédigé par le  journaliste Sylvain-Claude Filion :

Magazine Derniere Heure, 30 mars 2012

Magazine Derniere Heure, 30 mars 2012Le lectorat du magazine est de 304 000 lecteurs par numéro. Voici un portrait sommaire des lecteurs de Dernière Heure :

  • 60% sont des femmes
  • 54% sont âgés de 18 à 44 ans
  • Âge moyen : 41 ans
  • Revenu familial moyen : 67 189$
  • 47% ont des enfants de moins de 18 ans

Source :  TVA Publications

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Image

Tout comme notre photographie précédente, celle-ci provient du fonds d’archives de la Commission des services électriques de Montréal (CSEM). La photo a été probablement prise à la fin de la décennie 1910. Est-ce l’intersection de la rue Saint-Denis et de la rue Dorchester (devenue René-Lévesque)?

Nous lançons donc un appel à tous pour nous aider à identifier de façon précise cette image de Montréal.

Et nous vous remercions à l’avance de votre participation et de votre intérêt!

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Rue Sainte-Catherine, VM98,SY,D5,P102

Cette photographie provient du fonds d’archives de la Commission des services électriques de Montréal (CSEM).  Nous croyons qu’il s’agit d’une vue de la rue Sainte–Catherine à partir de la rue Balmoral vers l’Est.  À la gauche de la photo,  on retrouve des affiches du Gayety Theatre (devenu Théâtre du Nouveau-Monde) qui propose le spectacle de burlesque The Midnight Maidens.  Ce spectacle a été présenté à Toronto en 1916 et à New-York de 1917 à 1920.  Il est donc probable  que ce spectacle ait eu lieu a Montréal à cette époque.  La consultation des Lovell’s de 1918 et 1919 n’a pas été concluante.

Nous lançons donc un appel à tous pour nous aider à identifier de façon précise cette image de Montréal.

Et nous vous remercions à l’avance de votre participation et de votre intérêt!

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Camion à ordures, 7 juin 1950, VM94-Z365-1Le 4 avril 1797 commençait le nettoyage printanier de la voie publique à Montréal. L’inspecteur des chemins, alors nommé par le gouvernement, reçoit l’ordre d’engager 12 charretiers avec voitures pour faire l’enlèvement des glaces et boues accumulées sur la voie publique au cours de l’hiver précédent. 
 
Le 2 avril 1805, les citoyens sont chargés, par les magistrats d’enlever eux-mêmes les déchets de toute nature accumulés sur la voie publique en face de leurs propriétés respectives. Quelques années plus tard, selon les dispositions de l’article 18 des règlements de la police publiés en 1817, il est ordonné: 

«que tous les propriétaires ou occupants d’emplacements joignant à aucune place publique, rue ou ruelle pavée, dans la ville ou les faubourgs balaieront les ordures et les mettront en tas devant leurs emplacements, depuis le 1er mai jusqu’au 15 novembre, chaque année». 

En 1833, le premier Conseil de ville ajoute certaines dispositions nouvelles aux règlements existants et ordonne, entre autres, «qu’à l’avenir les fumiers, les ordures, poussières et autres embarras des rues et places publiques et des cours seront portés et déposés sur tels emplacements et lieux de la cité qui seront fixés de temps à autre par le Conseil de Ville et indiqués au public dans l’ordre qu’en fera publier le Maire en son de cloche et non ailleurs». 

En 1853, le Conseil fait l’acquisition de terrains pour servir de dépotoirs publics. En 1856, les citoyens demeurant dans l’entourage des emplacements choisis se plaignent des émanations qui s’échappent des ordures déposées en ces lieux. 

En 1864, il est question d’adopter un système régulier pour l’enlèvement des ordures des rues par des « balayeurs licenciés ». Cette même année, le Service de Santé prépare un règlement sur l’enlèvement des vidanges et ordures ménagères dans le territoire urbain. Ce règlement portant le no.15 est finalement adopté par le Conseil de ville le 20 mai 1868. 

En 1870, le premier contrat pour l’enlèvement des déchets est accordé par le Conseil à MM. Reineger et Spellessey. 

À la suite de plusieurs mésententes entre les autorités municipales, les citoyens et les entrepreneurs, le Conseil de ville décide le 20 mars 1893 que l’enlèvement des déchets sera effectué par des employés payés par la ville. 

Le 16 février 1900, le Conseil crée la Commission de l’Incinération laquelle, à son tour, voit à l’établissement du Service de l’Incinération. 

Extraits d’un texte de Conrad Archambault, archiviste municipal, années 1940

Éboueur au travail, 7 juin 1950, VM94-Z365-2

Source: Fonds du Service du greffe (VM6), Dossiers de coupures de presse, D1830.1, Voie publique – Enlèvement  des déchets.

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