En cette journée d’hiver, sur le belvédère de la montagne, ces femmes profitent d’un après-midi ensoleillé pour expérimenter une nouvelle façon de bronzer grâce aux réflecteurs d’aluminium. Les canons de la beauté ont changé. Aux peaux blanches et au teint de porcelaine du début du siècle succèdent le hale et la peau bronzée – voire trop bronzée – signe de l’opulence que l’on veut démontrer et des loisirs que l’on peut désormais se permettre. La crainte des rayons UV et du vieillissement prématuré de la peau ne sont pas encore d’actualité, et tous les moyens sont bons pour paraître à son meilleur.
Le reflet d’une époque (ou bronzage en hiver), 1963 (extrait du livre «Vivre Montréal, 1920-1969»)
22 décembre 2011 par archivesdemontreal
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