Feeds:
Articles
Commentaires

Archive for 21 décembre 2011

Photo : Gordon Beck, 1969, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS14,TH9-183-010

La petite ville de Woodstock dans l’État de New York est surtout célèbre pour le festival de musique qui s’y tient au mois d’août 1969 sur les terres d’un fermier, situées à soixante kilomètres de la ville. Plusieurs grands noms de la scène folk, pop, rythm and blues et rock s’y produisent. Mais sait-on qu’un festival d’aussi grande envergure se tient à Terre des Hommes tout au long de ce même été? Durant les mois de juillet et août, la place des Nations vibre en effet aux sons de Vanilla Fudge, James Brown, The Association, Robert Charlebois, Sam and Dave, Joan Baez, Ravi Shankar et Sly and the Family Stone. Ces trois derniers se sont d’ailleurs produits à Woodstock. Tous ces spectacles sont gratuits, et les hippies montréalais peuvent célébrer leur culture d’amour et de paix.

Read Full Post »

Photo : Maurice Macot, 1965, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS13,S32-025

En 1964, l’invasion musicale britannique déferle sur l’Amérique du Nord. Peu de groupes américains réussissent à l’endiguer. Parmi ces derniers, on peut toutefois compter sur les Beach Boys. Originaire de Californie, le groupe est composé initialement des trois frères Wilson – Brian, le leader, Carl et Dennis – leur cousin Mike Love et un ami Al Jardine. Le 13 février 1965, on peut les voir en spectacle à l’aréna Maurice-Richard devant une foule enthousiaste. Ils interprètent leurs plus grands succès du moment, dont Surfin USA, Fun, fun, fun et I get around. Brian Wilson, qui a quitté la tournée pour se concentrer sur l’écriture et la production de nouvelles chansons, est alors remplacé par le guitariste Glen Campbell.

Read Full Post »

Photo : auteur inconnu, 1964, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS14,S1-052

En cette soirée de 1964, ce contrebassiste se produit dans une salle de spectacle de la ville, et sa musique anime une night life montréalaise en plein déclin. Pourtant, à peine quinze ans auparavant, la métropole était considérée comme l’une des scènes de jazz incontournables dans le circuit des grandes villes, et elle était visitée par les plus célèbres stars de l’époque. Les Count Basie, Duke Ellington, Oscar Peterson, Miles Davies et autres grands noms foulent les planches des clubs les plus réputés de Montréal : le Rockhead’s Paradise ou le Café St-Michel dans le bas de la ville, le Spencer’s Café, Chez Parée ou Chez Maurice au centre-ville. C’est ainsi depuis la prohibition américaine des années 1930, et grâce à la présence bien établie d’une communauté noire dans Saint-Antoine et la Petite-Bourgogne.

Read Full Post »

Photo : Yvon Bellemare et Marcel Houle, 1964, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS13,S1-063

On croit souvent que les nuits de Montréal ont disparu lors de la croisade pour la moralité publique menée par Jean Drapeau et la Ligued’action civique dans les années 1950. Il est vrai que la ville était auparavant ouverte au jazz, aux spectacles, au jeu ou à la prostitution. Certaines boîtes de nuit appartenaient même à des individus du monde interlope. Pourtant, en 1964, les cabarets montréalais attirent toujours les spectateurs qui se rendent en grand nombre au Café Saint-Jacques, au Café de l’Est ou à la Casa Loma.Le déclin véritable de ces établissements survient plutôt à la fin de la décennie.

Read Full Post »

Photo : Edgar Gariépy, 1942, Archives de la Ville de Montréal, BM42,SY,SS1,PG1553

Les célébrations entourant le 300e anniversaire de la fondation de Montréal, organisées par la Commission du IIIe centenaire, s’échelonnent de janvier à décembre 1942. Messes pontificales, fêtes civiles, festival dela Bonne chanson, dîner opérette au chalet du mont Royal et parade historique comptent parmi les activités. En ce lundi 18 mai, les organisateurs des fêtes accueillent une centaine d’invités sur la place d’Armes pour un hommage au fondateur de la ville, Paul Chomedey de Maisonneuve. Après une brève réception à l’hôtel de ville, les dignitaires visitent ensuite six communautés religieuses ayant marqué l’histoire de Montréal, dans un cortège de calèches tirées par des chevaux. Pendant ce temps, le grand public est invité à un « pèlerinage historique » dans le Vieux-Montréal.

Read Full Post »

Photo : auteur inconnu, 1947, Archives de la Ville de Montréal, VM94,SY,SS1,SSS17,Z383-001

En juillet 1918, le Service de police embauche les quatre premières policières, qui sont congédiées presque aussitôt, moins de deux mois après l’Armistice. Il faut attendre la Seconde Guerrepour que la Villeengage de nouveau et pour de bon d’autres policières. L’offre d’emploi afin de pourvoir vingt postes est publiée le 30 avril 1946. Les qualifications requises sont nombreuses : bilinguisme, âge minimal de 25 ans, santé robuste, connaissance des problèmes sociaux féminins et plus encore. Sur 109 candidatures reçues, seules 11 sont retenues. Après 28 jours d’entraînement, où la culture physique n’est qu’un élément du programme, ces pionnières intègrent le corps policier. Spécialisées dans la lutte contre la criminalité juvénile, elles gagnent 1 500 $ par an et, contrairement aux hommes, n’ont pas droit au port d’arme.

Read Full Post »