Le 17 mai 1946, un rapport du service de la Santé recommande d’interdire la vente de frites et autres aliments dans les rues de Montréal par mesure d’hygiène. Le conseiller David Rochon affirme «que les propriétaires de ces voitures ignorent courammment les règlements de la circulation, qu’ils sont une cause de malpropreté, qu’ils sont aussi un danger pour les enfants qui se cramponnent à leurs voitures, qu’ils troublent la paix des citoyens avec leurs sifflets et finalement, qu’ils sont dans l’ensemble un obstacle au progrès des petits marchands de la ville (La Patrie, 29 septembre 1946). Au printemps 1947, l’administration municipale refuse d’émettre les permis de ces marchands.
À cette époque, il circule environ 190 voitures de ce genre dans les rues de la ville.
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